Parce qu’il fabriquait par milliers des timbres ordinaires pour tromper la poste,
le faussaire de chalon a gagné sa place dans les catalogues
A force de le répéter, elles en étaient presque arrivées à y croire. Inlassablement, et chacune de son côté, les deux sœurs débitaient la même antienne : « Je suis une pauvre veuve. Mon mari est mort il y a trois mois dans d’affreuses souffrances, ne me laissant pour tout héritage que des dettes que je m’efforce de rembourser… ».
Presque à tous les coups, Adèle, tout comme Annette, écrasait alors une furtive larme avant…